• Stances pour l’Éducation Nouvelle : proposition

     

     

    Proposition de travail

     

    Voici un état des Stances pour l’Éducation Nouvelle : mise à jour septembre 2020

     

     C'est une mise à disposition d'un ensemble d'écrits relatif à la question de l’Éducation Nouvelle (désormais ÉdNlle). Il est de notre responsabilité de vous en tenir informés.

     

    Il s'agit de « stances », dont l'élaboration a commencé voici quelques années, et n'est jamais close. Cette tâche d'écriture, au projet ouvert donc depuis deux décennies, émane d'expérience de vie active et de recherches. Il est ancré dans la conviction de la nécessaire articulation entre travail théorique et détermination pratique.

     

    Il est édité en type non-E (Ē)i. Ce genre de texte est versé aux débats, sous un mode removable, ouvert et non-marchand (copyleft ). Les principes en sont disponibilité, communauté, gratuité. Chaque article localise les prises de notes, et est libre à l'intervention. Il affiche la conviction que le débat relatif à ces immenses espoirs, ne peut se limiter : la préoccupation est permanente.

     

     

     

    Le package actuel est présenté sous forme de 70 articles, dont la lecture est indépendante, ou qui peuvent être parcourus en mode hypertexte. Il est assorti d'un glossaire et d'un index de mots-clés.

     

     

     

    Il est donc disponible non aux déploiements ou à la controverse casuistique, mais à l'élaboration commune : c'est en ce sens que les textes sont accessibles à la demande, sous condition de bonne conduite mutuelle et collaborative. Les éléments de cet assemblage seront utilisables sur demande. Une version de lecture pratique en format pdf sera assortie d'un mot de passe. La seule exigence est dialogique : elle appelle la communauté de pensée et l’auteur collectif.

     

     

     

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    Contre vents et marées, nous croyons toujours à la coexpérience d'étude : le débat fréquemment invoqué n'est exclusif qu'au terme de critères déontologiques ; il ne se limite pas en lieu, en temps, en mode. Il est nécessaire, c'est à dire effectif, partagé, orienté à l'action.

     

     

     

    Nous espérons que cette contribution alimentera à son niveau l'indispensable examen au fond, et la nécessité d'une discussion critique nourrie et orientée à l'action.

     

     

     

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    Une PDAE (Philosophie de l'action éducative) ne peut faire l'économie d'un passage par l'examen de l'expression « ÉdNlle ». Non pas pour ce qu'elle recouvre de passé révolu, de rejets ou d'appropriations idéologiques, mais pour ce que les principes possibles peuvent laisser envisager.

     

     

     

    La difficulté réside dans la définition des principes : jusqu'à quel degré de précision et de concision. A défaut, s'entretient un flou de pseudo-consensus, où se retrouveraient des tendances bien éloignées, voire inconciliables, pour les besoins d'un positionnement politique.

     

     

     

    Une fois les prémisses dégagés, il convient en effet de se demander en quoi un « avenir » de l’éducation formelle peut se concrétiser en actes communs, en créations, en projets. Mais aussi de s'interroger sur les espaces, ô combien plus vastes, de l' éducation seconde (« non formelle ») : on voit mal en effet un système de construction « postlibérale » s'accommoderait d'une conception critique, pouvant sous-tendre son discours, aujourd'hui quasi totalement acquis à un projet opposé aux idéaux de libération et d’émancipation.

     

     

     

    En raison des risques de civilisation, il est d'actualité d'en revenir à l'interrogation sur l'homme dans son milieu. Celle-ci touche au plus haut point la question éducative. Malgré les avancées antérieures, riche patrimoine, au fond, elle se réduit le plus couramment à l'« éducation à »  « l'environnement ». Double méprise, d'une écologie qui nous maintient à l'extérieur du milieu qui est-nous-mêmes, et d'une « éducation à » qui ne ferait pas partie des fondamentaux, et, pire, ne serait pas partie intégrante de tout projet éducationnel. Quant à l’éducation strictement scolaire, elle n'est, dans les meilleurs des cas, qu'une propédeutique à une nécessité d'adaptation. Où en sommes-nous ?

     

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    L'école, s'éloignant sans cesse des idéaux, est irrémédiablement rongée par le projet post-libéral. C'est donc d'une mobilisation à frais nouveaux dont il est question : les effets de manche médiatiques et les cours magistraux des vedettes du genre sont insuffisants, voire contre-productifs lorsqu'ils ne sont pas arrimés à la vérité pratique. En cela, les groupes se réclamant de l'ÉdNlle ont un rôle important, à condition qu'ils se gardent des replis, et déclinent la tentation idéologiste, c'est à dire qu'ils s'ouvrent, bien au-delà de leurs territoires, à des recherches, des publics et des formes d'action inédites.

     

     

    Quatrième trimestre 2020

     

    Alors, qu'ils ne comptent surtout pas sur les dirigeants farouchement hostiles à de telles avancées, et une « opinion » fictive, abrutie par le matraquage des pouvoirs. La posture de l'ÉdNlle, liée à son esprit, est sans doute la seule qui puisse relever de tels défis. Mais si sa protestation ne peut s'insurger contre ces limites et ces contrôles, pour franchir une nouvelle passe, elle resterait le symbole historique d'une espérance trompeuse.

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    Télécharger « Stances glossaire en ligne.odt »

     

     

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